Fülszöveg
Ce dernier livre de ma vie n'est nullement un message, mais une sorte de testament intellectuel, légué a tous ceux et toutes celles qui aiment lire des belles choses et savoir ce qui mérite la connaissance des hommes assoiffés de culture.
Depuis mon adolescence, je n'ai cessé et jusqu'a aujourd'hui, d'étudier avec enthousiasme, parce que je désirais tout connaître, tout savoir, bien que j'eusse appris de mes grands et inoubliables maîtres de l'Ecole normale supérieure que la vie d'un homme n'est pas assez longue pour tout savoir ; que les possibilités de nos connaissances sont relatives et limitées par le temps, ce qui doit nous inciter a la modestie et non pas a la suffisance et a la vaniteuse fanfaronnade.
Cinq penseurs érudits et écrivains de génie m'ont donné l'inspiration et l'initiation par leur culture universelle : Pic de la Mirándole, Pierre Bayle, Voltaire, Condorcet et Diderot. Mais, c'est surtout ce dernier qui m'aváit ébloui et qui ^fut mon compagnon de route, un...
Tovább
Fülszöveg
Ce dernier livre de ma vie n'est nullement un message, mais une sorte de testament intellectuel, légué a tous ceux et toutes celles qui aiment lire des belles choses et savoir ce qui mérite la connaissance des hommes assoiffés de culture.
Depuis mon adolescence, je n'ai cessé et jusqu'a aujourd'hui, d'étudier avec enthousiasme, parce que je désirais tout connaître, tout savoir, bien que j'eusse appris de mes grands et inoubliables maîtres de l'Ecole normale supérieure que la vie d'un homme n'est pas assez longue pour tout savoir ; que les possibilités de nos connaissances sont relatives et limitées par le temps, ce qui doit nous inciter a la modestie et non pas a la suffisance et a la vaniteuse fanfaronnade.
Cinq penseurs érudits et écrivains de génie m'ont donné l'inspiration et l'initiation par leur culture universelle : Pic de la Mirándole, Pierre Bayle, Voltaire, Condorcet et Diderot. Mais, c'est surtout ce dernier qui m'aváit ébloui et qui ^fut mon compagnon de route, un exemple exceptionnel dans mes reéherches, mes découvertes, mes méditations sur la nécessité des connaissances universelles, en établissant une échelle de valeur de cultures acquises afin de servir aux communications pédagogiques des hommes.
Du reste, c'est en pénétrant dans la vie et dans la desti-née de Diderot que j^ai découvert des affinités avec son caractere et son tempérament dont j'ai reconnu une certaine, mais lointaine filiation.
C'est par la voie du dépouillement du savoir qu'on a formé, créé la synthese d'une culture étendue et approfondie, ce qui est devenu une des manifestations les plus vivantes et enrichissantes du progres de la civilisation, en perpétuelle mutation, de renouvellement et de transformation.
Vissza